La Coalition Nationale de l’Education pour Tous en République Démocratique du Congo (CONEPT/R DC) a procédé au lancement ce lundi, à partir de la province du Kongo Central, dans la ville de Matadi, d’une vaste campagne de plaidoyer pour doter le pays d’une stratégie de la technologie de l’éducation.
En effet, pendant les situations d’urgence telles que des conflits, les catastrophes naturelles, les pandémies et les crises multiformes, les pays sont souvent confrontés aux difficultés pour garantir et protéger le droit à l’éducation des enfants. Cependant l’éducation est un droit qui ne peut jamais souffrir d’application même en temps de crise.
Selon le Coordonnateur de la CONEPT/RDC, Jacques TSHIMBALANGA KASANJI, la campagne de plaidoyer lancée en ce jour par la CONEPT/RDC, vise à contribuer à l’élaboration d’un document de politique, une stratégie nationale d’enseignement à distance intégrant les technologies dans l’éducation, qui permette aux différentes expériences et initiatives de se développer de manière coordonnée, cohérente et comme mécanisme de soutien à l’apprentissage même en situations d’urgences.
Les Technologies de l’Information et de la Communication pour l’éducation (TICE), présentent plusieurs avantages. Elles permettent d’accéder à des ressources pédagogiques à bas prix ; Elles apportent une plus-value par rapport à l’enseignement traditionnel ; Elles sont une solution complémentaire pour la formation des enseignants.
La cérémonie du lancement qui a eu lieu dans la grande salle des conférences VICTORIA a réuni une centaine des acteurs du système éducation parmi lesquels, les sous-proved, les inspecteurs chefs de pools, les organisations de la société civile de l’éducation et les élèves. Dans leurs interventions, ces derniers ont émis les vœux de voir le pays se doter effectivement d’une politique en matière des technologies de l’éducation.
Signalons que la RDC est un pays continent qui figure parmi les pays ayant le plus faible taux d’électrification. Moins de 10% de la population congolaise dispose d’un accès à l’électricité, 35% dans les zones urbaines (50% à Kinshasa) et moins de 1% dans les zones rurales. Ce qui constitue un grand défi à relever pour atteindre cet objectif.
Active news RDC/Réseau des Journalistes de l’éducation, RJE