Alors que des prises de position sont constatées au sein de la classe politique sur la composition de la CENI notamment le refus de certaines composantes politiques d’envoyer leurs délégués au sein de cette institution d’appui à la démocratie faute de consensus, le professeur André Mbata, Président de la commission Politique, Administrative et juridique de l’Assemblée nationale, a tenu à lever l’équivoque sur cette épineuse question.
Selon le professeur André Mbata, il n’y aucune raison qui puisse empêcher ou retarder la mise en place de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), car à l’en croire, le vote de la nouvelle Loi sur la CENI a suivi toute la procédure normale et celà avec le consensus de toutes les composantes.
« Sauf surenchère ou manipulations politiciennes, il n’y a aucun argument rationnel contre la mise en place de la CENI. La loi organique avait été adoptée presqu’à l’unanimité des membres des deux chambres du Parlement avant d’être certifiée conforme à la Constitution par la Cour constitutionnelle et promulguée par le Président de la République. S’opposer à son application ou simplement chercher à la retarder constitue un acte de haute trahison contre la République et contre notre peuple qui tient aux élections libres et transparentes dans le délai constitutionnel », a souligné André Mbata.
Pour le président de la commission PAJ, les auteurs de cette campagne contre la mise en place de la CENI en porteront seuls la responsabilité devant Dieu, la Nation et l’Histoire.
« Il est déplorable et même scandaleux que des membres de la société civile, y compris certaines confessions religieuses et certains mouvements dits « citoyens » ainsi que certains responsables politiques de la majorité et de l’opposition qui avaient voté la loi sur la CENI après avoir conclu un accord solennel sur le partage des responsabilités au sein de son Bureau, recourent aux manœuvres et aux prétextes de tout genre et oeuvrent activement pour le glissement qu’ils prétendent pourtant combattre en plein jour à travers de nombreuses déclarations et autres manifestations publiques », a conclu le professeur André Mbata.
Rappelons que le processus de la mise en place du bureau de la CENI est confronté aujourd’hui à un blocage. A l’exception de quelques structures de la société civile qui ont déjà envoyé leurs PV de désignation des délégués à l’Assemblée nationale, les autres continuent à trainer les pieds sous prétexte qu’il n’y a pas encore eu de consensus sur cette question. Dossier à suivre.
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